Si tiene nella sola giornata di domani - in versione ridotta rispetto al progetto iniziale, e necessariamente in videoconferenza, dalle 9.00 alle 18.00 - l'atteso convegno sulla cosiddetta scena di Canterbury promosso presso l'Università di Strasburgo (Francia) con il titolo Soft Machine, Robert Wyatt et la scène de Canterbury: un regard différent sur le rock dans les années 1960 et 1970. Vi intervengono esperti e studiosi di varia età e nazionalità - tra questi Aymeric Leroy, Alberto Popolla, Marek Jezińsky, Vincenzo Caporaletti, Ruben Marzà, Jacopo Costa, e c'è anche John Greaves - impegnati a comporre in prospettiva multidisciplinare i diversi approcci musicologici, culturali, sociologici e letterari alla materia. Si può partecipare previa iscrizione tramite Zoom.
Du point de vue musical, la diversification stylistique des groupes de Canterbury est telle qu’il semble difficile de parler d'un véritable genre de musique unitaire: en effet, le rock ne représente qu'une koïné linguistique à partir de laquelle les artistes en question recherchent leurs propres langages, en passant par le psychédélisme et les montages sonores, en s'inspirant tantôt du free jazz, tantôt d'une écriture proche du minimalisme, ou encore en choisissant les chemins d'un songwriting pop teinté d'humour.
Les points communs de cette 'scène' (les guillemets s'imposent) sont à chercher plutôt en dehors des traits stylistiques proprement dits: tout d'abord dans l'existence d'un réseau de relations (humaines en premier lieu, puis professionnelles) entre ces musiciens, dont témoignent les nombreuses collaborations musicales transversales et qui a permis de les identifier comme un regroupement d'artistes plutôt unitaire. En second lieu, dans l'attitude des groupes et des musiciens de Canterbury généralement caractérisée par un understatement qu’on pourrait définir comme 'typiquement' britannique, qui les éloigne à la fois des postures flamboyantes des vedettes du rock, mais aussi de l'intellectualisme souvent affiché dans les contextes des musiques savantes 'contemporaines' et du jazz.
Ce colloque, dont les langues seront le français et l’anglais, se propose comme un moment de rencontre, de débat et d'approfondissement autour de cette scène de Canterbury. Les organisateurs envisagent de lui donner une dimension pluridisciplinaire qui permettra d’aborder autant les sujets proprement musicologiques ou musicaux que ceux relatifs aux aspects sociologiques, culturels, littéraires, voire économiques.